L’énergie par les centrales à biogaz domestiques

Le défi

Dans les deux districts éthiopiens de Damot Woyde et de Dugna Fango, plus de 75 % de la population vit de l’agriculture. Environ 95 % de la population dépend de la biomasse comme source d’énergie. Ils l’utilisent principalement sous forme de bois de chauffage, qu’ils brûlent pour cuisiner. Mais le bois se fait de plus en plus rare. Ceci menace les moyens de subsistance des gens car le bois devient plus cher à cause de la pénurie. Parce que les gens brûlent les excréments et les résidus végétaux comme alternative, la fertilité du sol diminue également.

L‘objectif

Une contribution à résoudre la crise énergétique consiste à utiliser les résidus végétaux et le fumier comme source d’énergie pour les petites centrales à biogaz au lieu de continuer à utiliser du bois. Les centrales à biogaz permettent de produire suffisamment de biogaz pour la cuisine et l’éclairage. Les avantages : Les femmes n’ont plus à ramasser du bois et gagnent du temps pour un travail productif. En outre, le biogaz brûle presque sans fumée, ce qui protège la santé des femmes et des enfants. Les résidus qui restent dans la centrale à biogaz peuvent servir d’engrais pour les champs. Si les centrales à biogaz sont utilisées à grande échelle, la pression sur les ressources forestières diminue et un cycle durable est créé.

Notre partenaire

Le projet est dirigé par l’Université d’Hawassa, située à Hawassa, la capitale de la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (RNNPS). L’Université d’Hawassa s’engage, entre autres, dans le transfert de connaissances et de technologies et coopère avec de nombreux partenaires nationaux et internationaux. Actuellement, l’université met en œuvre 51 projets. Les deux districts de projet appartiennent à la RNNPS.

L’approche

Afin de diffuser le plus grand nombre possible de centrales à biogaz, le projet informe les habitants du district de manière exhaustive sur les avantages et les exigences des centrales à biogaz. Ceci est important car dans le cadre de ce projet, les parties intéressées doivent supporter elles-mêmes dix à vingt pour cent des coûts de la centrale, selon leur situation financière. Dans un deuxième temps, le projet forme des constructeurs qui apprennent comment le biogaz peut être produit et utilisé et comment concevoir et réaliser une centrale à biogaz. Ces connaissances sont destinées à améliorer les possibilités d’emploi des participants ou à leur permettre de devenir indépendants. Le projet vise à construire jusqu’à 100 centrales à biogaz domestiques et à former environ 50 micro-entrepreneurs locaux à la construction et à la vente de ces centrales.